Assurer la sécurité du public, maîtriser l'art de l'intervention et avoir l'esprit d'équipe : voilà ce qui anime Joan, policière, et Tim, agent pénitentiaire, tous deux fiers d'appartenir aux forces de l'ordre au Luxembourg.
Joan, policière, et Tim, agent pénitentiaire, travaillent tous deux au service de la société luxembourgeoise.
Chacun, à sa manière, contribue à un vivre-ensemble harmonieux et à la conduite d’un monde plus juste, que ce soit en patrouillant dans les rues ou en garantissant la sécurité derrière les murs du centre pénitentiaire.
Assurer la protection du PUBLIC, maîtriser l’art de l’INTERVENTION et faire un travail d’ÉQUIPE irréprochable : voilà trois des grands fondements du travail de Joan et Tim.
Policière travaillant principalement sur le terrain, au cœur de l’effervescence urbaine et chaque jour avec un coéquipier différent, Joan Zimmer rêve depuis toute jeune de cette carrière au service du public.
« Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours eu le réflexe de vouloir intervenir lorsque je suis témoin de situations portant atteinte à la sécurité. Je suis faite pour ce métier ! »
L’agent pénitentiaire Tim Leiner, quant à lui, a fait ce choix de carrière après 11 ans au sein d’une autre profession.
« J'avais besoin de changement, et j’ai aimé l’idée d’occuper un poste dans lequel je sens que je peux vraiment aider la société. »
PUBLIC
Au service du vivre-ensemble
Au Luxembourg, un sondage Eurobaromètre réalisé au printemps 2024 par la Commission européenne révèle que, de manière générale, les résidents considèrent que la Police grand-ducale réalise du bon, voire du très bon travail. Joan et Tim, engagés dans des missions de protection, de maintien de l’ordre et de justice, œuvrent chaque jour à renforcer la confiance et la cohésion sociale.
Tim Leiner, agent pénitentiaire nous confie :
« Même si le grand public ne voit pas ce qui se passe à l'intérieur des prisons, je pense que leur existence joue un rôle important pour que chacun se sente plus en sécurité dans l’espace public. C’est rassurant de disposer de ce genre de lieu, où s’exerce pleinement la justice. »
Joan Zimmer, policière complète :
« En patrouille avec mon ou ma collègue, notre travail est d’assurer la sécurité, mais, c'est bien plus que cela. Le rôle de la force publique est d'être un point de contact pour la communauté. Être policier, c’est faire un travail de proximité, être en interaction avec tous types de citoyens et se mesurer à toutes les réalités sociales qui cohabitent dans nos quartiers. Peu de métiers y donnent autant accès. »
Ainsi, c'est la notion de justice, qui, aux yeux de Tim, est conditionnelle au maintien de l'harmonie sociale.
Sécurité et justice font la paire pour assurer un espace public où nos interrelations restent civilisées et évitent les dérapages.
Joan souligne d'ailleurs que faire ce métier d’ordre public, c’est mobiliser au quotidien de grandes qualités humaines, avec en priorité l’empathie, le sens de la diplomatie et le non-jugement. Les interactions avec les citoyens ne se limitent pas au contrôle de la loi : il faut s'adapter aux différentes personnalités, comprendre les situations et rester rationnel face aux réalités de la société. Cela demande d’aimer le monde et de croire en son organisation sociale.
Tim ajoute :
« Je suis bien d'accord avec Joan au sujet du facteur humain. A la prison, même si on doit garder une certaine distance professionnelle, on a l'occasion d'apprendre à connaître chaque détenu et de s'adapter à chaque personnalité. C'est un travail qui nécessite de grandes qualités relationnelles. »
INTERVENTIONS
Un savoir-faire précis
Une bagarre éclate sur un parking isolé et nécessite une intervention policière agile. Un prisonnier malade sollicite un agent pénitentiaire pour obtenir des soins. Voilà deux types d’intervention bien différentes, qui pourtant sollicitent les mêmes grandes compétences chez la policière et chez l’agent pénitentiaire.
« La communication est essentielle pour calmer les tensions et résoudre les problèmes », explique Joan. « En situation de crise, nos interventions commencent autant que possible par une interaction douce : nous devons rester calmes et parler délicatement aux personnes impliquées, en faisant preuve de patience. Ça aide d'intervenir en équipe, chacun a ses forces dans ce genre d'interaction. »
Savoir analyser rapidement les situations et les comportements est également crucial. « Le policier doit souvent faire preuve de sensibilité et utiliser des approches habituellement associées au travail social », ajoute Joan. « Par la force des choses, nous agissons souvent en tant que médiateurs de conflits. »
Reste que, à l'occasion, une certaine violence peut s'immiscer. Il est impératif d'y réagir avec fermeté. « J'ai le souvenir d’une intervention marquante auprès d’une personne brandissant une arme à feu, se rappelle Joan. Devant des policiers également armés, la situation peut vite escalader. Cela nécessite de notre part du sang-froid, de la méthode et un contrôle serré de chacun de nos gestes. »
Au sein de la prison, les agents doivent parfois composer avec la détresse humaine et ses conséquences malheureuses. « J'ai dû un jour intervenir auprès d’un détenu qui s'était infligé des blessures », raconte Tim. « Dans ce genre de situation, il faut agir avec doigté, calmer et sécuriser le détenu tout en évitant soi-même d’être blessé. »
Au centre pénitentiaire, les interventions sont d’ailleurs très fréquemment axées sur le réconfort : « Les prisonniers sollicitent souvent les agents seulement parce qu’ils ont besoin de parler », révèle Tim. « Même s’il convient de garder une certaine distance, les agents interviennent de manière rassurante et attentive lorsque confrontés à cette solitude inhérente à la prison. »
ÉQUIPE
Collaborer avec méthode et confiance
Un policier en patrouille ne doit jamais laisser son coéquipier seul. C’est une règle absolue et inviolable du corps policier. Un agent pénitentiaire, quant à lui, s’engage à respecter la collégialité et la cohésion avec les pairs, dans un environnement contrôlé où la notion de respect des rôles des uns et des autres est fondamentale. Pas de doute, au sein des métiers de la force publique, le travail d’équipe est un impératif.
Tim Leiner, agent pénitentiaire :
« Au centre pénitenciaire, le travail d’équipe s’appuie souvent sur une sorte de synchronicité physique. Par exemple, dans les situations critiques d’immobilisation d’un détenu, on peut compter sur les collègues devant et derrière, et chacun doit maîtriser ses gestes et ses réflexes. Une bonne communication est essentielle. Nos interventions sont réglées comme des chorégraphies dans lesquelles chacun respecte une partition précise, laquelle n’a d’utilité que si elle est en parfaite cohésion avec la partition de l’autre. »
Joan Zimmer, policière :
« Pour un policier, la relation avec le coéquipier patrouilleur repose avant tout sur la notion de confiance mutuelle. Nous ne sommes jamais jumelés avec la même personne, mais, en tout temps, je dois être certaine que je peux faire confiance à mon coéquipier, qui devra me protéger, et que je devrai protéger chaque fois que cela est nécessaire. La confiance est vraiment le moteur de toutes nos interrelations au sein du corps policier. Elle est aussi la condition nécessaire à notre bonne collaboration. »
Les agents participent aussi à une réunion hebdomadaire avec leurs chefs et avec toute l'équipe pour garder un dialogue continu, où ils se donnent le temps de témoigner de leurs réalités, de donner des avis et d'échanger avec les collègues pour garder une bonne cohésion et une bonne communication.
Ensemble, Joan et Tim incarnent l’engagement inébranlable de la force publique luxembourgeoise à maintenir l’ordre, la sécurité et la justice, en veillant à ce que chaque citoyen puisse vivre dans un environnement harmonieux et protégé. Même si leur lieu de travail officiel n'est pas le même, les policiers comme Joan sont aussi parfois amenées à travailler avec les équipes des établissements pénitentiaires dont fait partie Tim : occasion de constater à quel point leur travail respectif repose sur des valeurs communes et sur des compétences complémentaires.
Si vous êtes également prêt à faire la différence et désirez jouer un rôle-clé pour perpétuer le sentiment de sécurité au Grand-Duché, les forces publiques pourraient avoir besoin de vous. Consultez les offres d'emploi et devenez les coéquipiers de Tim et Joan.